Elles sentent fort, surtout quand il faut chaud, elles s’infiltrent partout, surtout dans les chaussettes, et elles ne veulent pas se décoller du corps, surtout quand il pleut. Les petites billes noires qui permettent aux brins d’herbe des milliers de terrains synthétiques du monde de tenir debout malgré le martèlement permanent des crampons, vont-elles provoquer des centaines de cas de cancer dans les années à venir chez les joueurs de foot du dimanche, et du reste de la semaine ?
C’est le sens d’une excellente enquête publiée dans le mensuel So Foot, à paraître aujourd'hui. Cette dernière révèle que plusieurs études complémentaires pointent la dangerosité de ces granulés, issus de reste de pneus broyés (il faut 23 000 pneus pour un seul terrain de onze contre onze), qui contiendraient jusqu’à 190 substances toxiques ou cancérigènes. aux Etats-Unis, une entraîneure d’université qui s’est emparée du sujet a même recensé 239 cas de cancer du sang chez des joueur ou joueuses qui ont exclusivement évolué sur du synthétique… dont deux tiers de gardiens, les plus exposés aux particules relâchées par les fameuses billes noires.
Mais c’est un problème sanitaire qui concerne potentiellement les joueurs du monde entier, y compris la France, où le succès des terrains de foot à cinq ne se dément pas dans les grandes villes. Une enquête à lire de toute urgence donc, même si elle va sans doute faire arrêter le foot à certains.
C’est le sens d’une excellente enquête publiée dans le mensuel So Foot, à paraître aujourd'hui. Cette dernière révèle que plusieurs études complémentaires pointent la dangerosité de ces granulés, issus de reste de pneus broyés (il faut 23 000 pneus pour un seul terrain de onze contre onze), qui contiendraient jusqu’à 190 substances toxiques ou cancérigènes. aux Etats-Unis, une entraîneure d’université qui s’est emparée du sujet a même recensé 239 cas de cancer du sang chez des joueur ou joueuses qui ont exclusivement évolué sur du synthétique… dont deux tiers de gardiens, les plus exposés aux particules relâchées par les fameuses billes noires.
Mais c’est un problème sanitaire qui concerne potentiellement les joueurs du monde entier, y compris la France, où le succès des terrains de foot à cinq ne se dément pas dans les grandes villes. Une enquête à lire de toute urgence donc, même si elle va sans doute faire arrêter le foot à certains.