Seb Definod, toujours d'attaque au FC Bourg Péronnas à 34 ans (Crédit photo : www.leprogres.fr)
Séb, comment se passe le début de saison au FC Bourg-Péronnas ?
Nous avons débuté difficilement malgré des choses intéressantes entrevues lors de nos deux défaites initiales. Mais on monte en puissance et on reste invaincus depuis avec, je pense, encore une belle marge de progression et un gros potentiel offensif (NDLR entretien réalisé la semaine dernière).
Tu penses découvrir enfin la D2 à 35 ans en septembre 2015 ?
Eh ! J’aurai 34, faut pas me vieillir trop vite... Et puis, on ne va pas viser forcément si haut. Un bon maintien dans les sept-huit premiers serait une nouvelle progression pour le FCBP qui cherche encore à se pérenniser à ce niveau. Si l’opportunité se présente, le club s'en privera pas je pense. Mais ça sera sans moi !
Ca fait maintenant trois saisons que tu es là-bas. Comment y as-tu atterris et pourquoi ce choix ?
J’attaque ma quatrième saison. J'y ai d'abord atterri par la force des choses et l'arrêt forcé de mon aventure duchèroise. J’avais plusieurs choix après, notamment MDA Chasselay. Mais connaissant le club depuis une dizaine d'années et le coach Hervé Della-Maggiore, je me suis laissé convaincre par ce projet, malgré la distance qui me freinait beaucoup au départ.
Nous avons débuté difficilement malgré des choses intéressantes entrevues lors de nos deux défaites initiales. Mais on monte en puissance et on reste invaincus depuis avec, je pense, encore une belle marge de progression et un gros potentiel offensif (NDLR entretien réalisé la semaine dernière).
Tu penses découvrir enfin la D2 à 35 ans en septembre 2015 ?
Eh ! J’aurai 34, faut pas me vieillir trop vite... Et puis, on ne va pas viser forcément si haut. Un bon maintien dans les sept-huit premiers serait une nouvelle progression pour le FCBP qui cherche encore à se pérenniser à ce niveau. Si l’opportunité se présente, le club s'en privera pas je pense. Mais ça sera sans moi !
Ca fait maintenant trois saisons que tu es là-bas. Comment y as-tu atterris et pourquoi ce choix ?
J’attaque ma quatrième saison. J'y ai d'abord atterri par la force des choses et l'arrêt forcé de mon aventure duchèroise. J’avais plusieurs choix après, notamment MDA Chasselay. Mais connaissant le club depuis une dizaine d'années et le coach Hervé Della-Maggiore, je me suis laissé convaincre par ce projet, malgré la distance qui me freinait beaucoup au départ.
"IL A DU MANQUER UN PEU DE TALENT POUR ME FAIRE REMARQUER"...
Sous les couleurs de l'AS Saint-Priest, de 2001 à 2009
Qu’as-tu trouvé en arrivant en Bresse ?
J’ai trouvé un club sain et très familial, où règne une super harmonie dans le vestiaire et autour, notamment avec les gens qui le font vivre. Il y a aussi un bel engouement pour le foot dans cette ville, malgré la concurrence du rugby et du basket.
Tu as un peu un parcours atypique puisque tu es issu du foot amateur. Est-ce un handicap à ce niveau ?
Je ne pense pas... C'est plutôt presque une force. Je profite de chaque saison en me disant que je n’étais pas "destiné" à jouer à ce niveau dans mon plan de carrière… Si on peut appeler ça une carrière (rires).
Comment expliques tu que tu n’ais jamais franchi le cap du professionnalisme ?
Je pense honnêtement que ça n'aurait pas été scandaleux que j'y arrive. Il a dû me manquer un peu de talent pour me faire remarquer. Je pense surtout qu'il faut aussi la chance de tomber sur les bonnes personnes au bon moment. Ça n'a peut-être pas été mon cas. Tant pis et ça ne m’a pas traumatisé pour autant.
J’ai trouvé un club sain et très familial, où règne une super harmonie dans le vestiaire et autour, notamment avec les gens qui le font vivre. Il y a aussi un bel engouement pour le foot dans cette ville, malgré la concurrence du rugby et du basket.
Tu as un peu un parcours atypique puisque tu es issu du foot amateur. Est-ce un handicap à ce niveau ?
Je ne pense pas... C'est plutôt presque une force. Je profite de chaque saison en me disant que je n’étais pas "destiné" à jouer à ce niveau dans mon plan de carrière… Si on peut appeler ça une carrière (rires).
Comment expliques tu que tu n’ais jamais franchi le cap du professionnalisme ?
Je pense honnêtement que ça n'aurait pas été scandaleux que j'y arrive. Il a dû me manquer un peu de talent pour me faire remarquer. Je pense surtout qu'il faut aussi la chance de tomber sur les bonnes personnes au bon moment. Ça n'a peut-être pas été mon cas. Tant pis et ça ne m’a pas traumatisé pour autant.
"UN 32ème DE FINALE DE COUPE DE FRANCE M'EST PASSÉ SOUS LE NEZ"...
Un passage plus bref à Lyon-Duchère AS
Autre originalité de ta part, tu as conservé un job à mi-temps à côté alors que pas mal de joueurs de ce niveau ne font que ça. Pourquoi ?
J’ai toujours travaillé et même quand nous sommes montés en National, il y a trois ans, je n’ai pas voulu m’arrêter de garder un pied dans le monde du travail. Je savais que le foot serait éphémère. Mais je suis déjà content d'avoir eu la chance de pouvoir bosser à mi-temps. Ça m’a permis de pouvoir être assidu aux entraînements.
Pas trop compliqué de concilier les deux ?
Il y a des périodes délicates, surtout en prenant de l'âge. Mais j’arrive à peu près à gérer les deux. L'hiver, avec la route assez longue entre Bourg et Lyon, est clairement la période la plus compliquée.
On revient sur ton parcours foot. Quel est ton souvenir le plus marquant ?
Sans hésiter notre montée en national avec le FCBP, un petit point devant mes potes de la Duchère. Une belle saison avec un groupe jeune et valeureux.
J’ai toujours travaillé et même quand nous sommes montés en National, il y a trois ans, je n’ai pas voulu m’arrêter de garder un pied dans le monde du travail. Je savais que le foot serait éphémère. Mais je suis déjà content d'avoir eu la chance de pouvoir bosser à mi-temps. Ça m’a permis de pouvoir être assidu aux entraînements.
Pas trop compliqué de concilier les deux ?
Il y a des périodes délicates, surtout en prenant de l'âge. Mais j’arrive à peu près à gérer les deux. L'hiver, avec la route assez longue entre Bourg et Lyon, est clairement la période la plus compliquée.
On revient sur ton parcours foot. Quel est ton souvenir le plus marquant ?
Sans hésiter notre montée en national avec le FCBP, un petit point devant mes potes de la Duchère. Une belle saison avec un groupe jeune et valeureux.
"LES CHOSES SONT REMISES A LEUR VRAIE VALEUR AVEC SIDNEY"...
Avec Dito (Yoann Di Tommaso) et Nico (Velut), les potes
Le plus cruel ?
En 2001, pour ma première année de CFA avec l’AS Saint-Priest. J'étais apparemment plein de promesses et un 32ème de finale de coupe de France contre Auxerre à Gerland m’est passé sous le nez à cause d'une blessure aux adducteurs. Le plus gros regret de ma carrière à ce jour.
OK, tu as 34 ans. Mais tu penses jouer jusqu’à quel âge franchement ?
Je pense avoir les jambes pour encore deux-trois saisons. Mais difficile de se prononcer… On verra au moment voulu.
On te retrouve dans quel club du Rhône la saison prochaine ? au FC Limonest… enfin ?
Pas impossible. Mais je suis quelqu'un d'assez indécis à ce niveau-là. On en reparlera donc fin mai...
Dernière question : ça te fait quoi de jouer plus haut que ton grand pote Sydney Govou ? Ca chambre ? Tu lui donnes des conseils ?
Une grosse fierté… Enfin les choses sont remises à leurs vraies places (Rires) ! Non, je sais que c'est aussi parce que j'ai deux ans de moins que lui. Je suis surtout déçu de ne pas pouvoir jouer à ses côtés. Ça m'avait plutôt bien réussi il y a quelques mois à la soirée des Gentlemen du Foot chez Set&Match Mions...
Propos recueillis par Mario Rodriguez
En 2001, pour ma première année de CFA avec l’AS Saint-Priest. J'étais apparemment plein de promesses et un 32ème de finale de coupe de France contre Auxerre à Gerland m’est passé sous le nez à cause d'une blessure aux adducteurs. Le plus gros regret de ma carrière à ce jour.
OK, tu as 34 ans. Mais tu penses jouer jusqu’à quel âge franchement ?
Je pense avoir les jambes pour encore deux-trois saisons. Mais difficile de se prononcer… On verra au moment voulu.
On te retrouve dans quel club du Rhône la saison prochaine ? au FC Limonest… enfin ?
Pas impossible. Mais je suis quelqu'un d'assez indécis à ce niveau-là. On en reparlera donc fin mai...
Dernière question : ça te fait quoi de jouer plus haut que ton grand pote Sydney Govou ? Ca chambre ? Tu lui donnes des conseils ?
Une grosse fierté… Enfin les choses sont remises à leurs vraies places (Rires) ! Non, je sais que c'est aussi parce que j'ai deux ans de moins que lui. Je suis surtout déçu de ne pas pouvoir jouer à ses côtés. Ça m'avait plutôt bien réussi il y a quelques mois à la soirée des Gentlemen du Foot chez Set&Match Mions...
Propos recueillis par Mario Rodriguez
Seb DEFINOD
Né le 5 janvier 81 à Lyon
Profession : chauffeur poids lourds et… joueur de National
Parcours : ASPTT Lyon (86/99), UGA Décines (99/2001), AS Saint-Priest (2001-2009), Lyon-Duchère AS (2009/2011), FC Bourg-Péronnas (depuis 2011)… FC Limonest (à partir de l’été 2015)
Né le 5 janvier 81 à Lyon
Profession : chauffeur poids lourds et… joueur de National
Parcours : ASPTT Lyon (86/99), UGA Décines (99/2001), AS Saint-Priest (2001-2009), Lyon-Duchère AS (2009/2011), FC Bourg-Péronnas (depuis 2011)… FC Limonest (à partir de l’été 2015)
Un bail de neuf ans à l'AS Saint-Priest...
Suivi de deux saisons à Lyon-Duchère AS...
Jusqu'à quand au FC Bourg-Péronnas ?
Enfin reunis sous le même maillot avec son pote Sidney Govou, pour une victoire lors de la soirée des Gentlemen Réaction du Foot chez Set&Match Mions
Tranche de vie avec Alexis Genet