OL-BESIKTAS (debrief&notes) - Rendez-vous en enfer !


Rédigé le Vendredi 14 Avril 2017 | Lu 1430 commentaire(s)

Dans une ambiance irrespirable, l'OL a vaincu sur le fil et s'est donné le droit sur le fil d'espérer dans une semaine, dans l'enfer turc...


Drôle d'ambiance hier soir avec une pelouse envahi avant le coup d'envoi
Dans une fin de match renversante comme seule la coupe d'Europe peut en offrir, l'OL s'est donné le droit de croire à une qualification. Mais elle passera par un exploit dans l'enfer turc de la Vodafone Arena.
Ils donnaient l'impression de ne pas être taillés pour cela. Malgré une volonté évidente, les Lyonnais étaient encore menés à la quatre-vingt deuxième minute et accumulaient les mauvais signes. Lacazette ratait une occasion énorme, tout comme Cornet. Tolisso voyait sa tête repoussée par le poteau avant que Mammana n'envoie sa demi-volée dans les nuages.
Dans un match qui avant le coup d'envoi avait déjà commencé dans le surréaliste, on va donc basculer dans l'irrationnel en deux minutes. Tolisso, encore lui, égalisait d'un geste plein d'opportunisme. Mais le meilleur était à venir soixante secondes plus tard lorsque Morel (oui oui vous avez bien lu !) profitait d'un pressing à trois pour aller "gratter" le ballon dans les pieds du gardien stambouliote et le propulser au fond des filets.

Les C....... du Président

Les supporters lyonnais, eux aussi dominés par leurs adversaires jusqu'alors, reprenaient le contrôle d'un parc OL qu'ils avaient trop longtemps abandonné. Ceux du Besiktas, eux, avaient déjà trouvé en Fabricio leur tête de turc. La bourde monumentale du portier espagnol venait de laisser une chance de qualification à un OL qui se serait contenté d'un nul. Une chance qu'il va falloir défendre bec et ongles la semaine prochaine. Et pour affronter l'enfer promis de la Vodafone Arena, il faudra aux joueurs lyonnais avoir autant de C….. que leur président qui n'a pas hésité à se mêler à la foule pour calmer les ardeurs d'avant la rencontre.
Et comme les Lyonnais ne sont jamais là où on les attend et surprennent toujours quand on n'espère plus rien, on a donc paradoxalement envie de ne pas y croire...

Par Luiz NAZARIO da SPANA

Les notes

Lopes (5.5) : il a réalisé les arrêts qu'il fallait mais a eu quelques relances hasardeuses qui ont mis ses défenseurs en difficulté.
Rafael (3.5) : En partie coupable sur le but, il a fait preuve de nervosité et n'a pas été efficace offensivement. Remplacé par Jallet qui a réellement apporté un plus.
Mammana (4.5) : Bien mieux que face à Lorient (pouvait-il être pire ?), il a gardé la confiance de son coach mais n'est pas totalement rassurant.
Diakhaby (4) : Son apport dans le secteur aérien est indéniable mais il a encore trop de lacunes dans la relance et le placement à l'image de sa mésentente avec Rafael sur le but stambouliote.
Morel (6) : Il marque un but à son image, plein de combativité. Auparavant, il avait été actif et a beaucoup centré en vain. Il faut dire qu'il n'a pas été aidé par les déplacements de ses partenaires devant le but.
Tousart (6) : Il est monté en puissance au cours du match. Et comme toujours il est bien meilleur seul devant la défense comme lorsque Tolisso a joué un cran plus haut.
Tolisso (7) : Il s'était déjà procuré une occasion avant d'égaliser. Il a été de loin le lyonnais le plus dangereux offensivement.
Ghezzal (3.5) : Il ne peut pas jouer en marchant en ne comptant que sur son pied gauche. N'est pas Messi qui veut. Remplacé par Cornet qui a eu le mérite d'amener de l'activité.
Lacazette (4.5) : Certes, il s'est procuré son occasion seul,. Mais quel raté ! C'est sur ce genre de match qu'on attend qu'il franchisse un palier.
Fekir (4.5) : Il a bien commencé se montrant disponible pour ses partenaires, mais il manque toujours d'explosivité.
Valbuena (6) : Tojours actif et précieux de par la qualité de son pied droit. Il a pas mal tenté mais n'a pas été récompensé.
Génésio (6) : Son équipe de départ avait de l'allure et ses changements ont été un vrai apport. On aimerait simplement qu'il donne plus de directives dans le jeu.

L'adversaire : La billeterie de l'OL.
La gestion désastreuse a failli coûter très cher. Il y a eu des débordements avant la rencontre et il a fallu que Jean-Michel Aulas descende dans l'arène. Par la suite, les supporters turcs beaucoup trop présents ont bien joué leur rôle de douzième homme. Pour couronner le tout, l'OL risque un huis-clos pour son prochain match européen...


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