Mohamed, que t'inspire le bon début de saison de ton équipe ?
« On a surtout travaillé la cohésion sur ce début de saison avec peu de mouvements avec les retours de Djibi (Banor), de Jérémy (Romagny) et de Franck (Julienne), en plus des arrivées de deux joueurs clés sur des postes importants de gardien avec Maxime (hautbois) et d'attaquant avec Jonathan (Rivas). Cela se ressent par rapport à nos adversaires sur ce début de saison. »
Qu’est-ce qui a changé par rapport aux saisons précédentes ?
« J'avais dit à Karim Mokedem, lorsqu'on était monté en National, que la première année sera celle de la découverte, la deuxième celle de la confirmation et la troisième celle de l’ambition. On on est donc dans la troisième. Mais au-delà de cette promesse, beaucoup de choses ont changé. Tout d'abord notre équipe dans son état d'esprit. Je la sens plus ambitieuse et surtout beaucoup plus déterminée. Notre homme de confiance, Karim, a vraiment évolué. Il nous tire tous vers le haut. Je ne sais pas si c'est les formations qu'il suit (rire). Il ne s'en rend pas compte, mais c'est tout un club qu'il tire vers le haut actuellement. »
Leader après cinq journées… ça donne des idées ou elles étaient déjà présente en début de saison… voir bien avant ?
« Je suis issu d'un monde où on ne m'a rien donné et je n'ai pas eu une chose que je n'ai pas été chercher. Et les dernières avec mes dents. Mais je parle sincèrement. J'ai un compteur dans ma tête avec les quarante points qui nous permettront de nous maintenir. Ensuite, faites-nous confiance la faim viendra en mangeant car cette équipe me ressemble. »
On sait que la L2 est l’objectif « inavoué » de la Duch. Tu confirmes ?
« Oui la L2, c'est notre ambition. Mais pas n'importe comment. On a deux jambes à la Duchère, le foot et le social. Je crois à la faculté de profiter de la passion du football de ces jeunes pour les amener à rêver plus haut, aussi en termes d'évolution de qualité de vie. On y travaille tous les jours. Car faire des Zidane, c'est bien, mais si on peut contribuer à ce qu'ils soient juste des personnes bien, je trouve cela pas mal. Je rêve que l'on devienne le Red Star lyonnais, un club populaire et cosmopolite, qui croit dans les valeurs d'entraide. Je pense qu'il y a une vraie alternative, sans concurrencer Olympique Lyonnais, où beaucoup de Lyonnais peuvent s'identifier. »
« On a surtout travaillé la cohésion sur ce début de saison avec peu de mouvements avec les retours de Djibi (Banor), de Jérémy (Romagny) et de Franck (Julienne), en plus des arrivées de deux joueurs clés sur des postes importants de gardien avec Maxime (hautbois) et d'attaquant avec Jonathan (Rivas). Cela se ressent par rapport à nos adversaires sur ce début de saison. »
Qu’est-ce qui a changé par rapport aux saisons précédentes ?
« J'avais dit à Karim Mokedem, lorsqu'on était monté en National, que la première année sera celle de la découverte, la deuxième celle de la confirmation et la troisième celle de l’ambition. On on est donc dans la troisième. Mais au-delà de cette promesse, beaucoup de choses ont changé. Tout d'abord notre équipe dans son état d'esprit. Je la sens plus ambitieuse et surtout beaucoup plus déterminée. Notre homme de confiance, Karim, a vraiment évolué. Il nous tire tous vers le haut. Je ne sais pas si c'est les formations qu'il suit (rire). Il ne s'en rend pas compte, mais c'est tout un club qu'il tire vers le haut actuellement. »
Leader après cinq journées… ça donne des idées ou elles étaient déjà présente en début de saison… voir bien avant ?
« Je suis issu d'un monde où on ne m'a rien donné et je n'ai pas eu une chose que je n'ai pas été chercher. Et les dernières avec mes dents. Mais je parle sincèrement. J'ai un compteur dans ma tête avec les quarante points qui nous permettront de nous maintenir. Ensuite, faites-nous confiance la faim viendra en mangeant car cette équipe me ressemble. »
On sait que la L2 est l’objectif « inavoué » de la Duch. Tu confirmes ?
« Oui la L2, c'est notre ambition. Mais pas n'importe comment. On a deux jambes à la Duchère, le foot et le social. Je crois à la faculté de profiter de la passion du football de ces jeunes pour les amener à rêver plus haut, aussi en termes d'évolution de qualité de vie. On y travaille tous les jours. Car faire des Zidane, c'est bien, mais si on peut contribuer à ce qu'ils soient juste des personnes bien, je trouve cela pas mal. Je rêve que l'on devienne le Red Star lyonnais, un club populaire et cosmopolite, qui croit dans les valeurs d'entraide. Je pense qu'il y a une vraie alternative, sans concurrencer Olympique Lyonnais, où beaucoup de Lyonnais peuvent s'identifier. »
"Maintenant, les choses peuvent arriver naturellement..."
La Duchère, un quartier passé de la vertical avec 22000 personnes à l'horizontal avec 11000 habitants
Tu nous avais parlé de rapprochement avec le LOU en cas d’accession la saison dernière. Ou en est ce projet ?
« D'abord, nous devons faire le travail. Et après, je raconterais la suite. »
Le point noir reste l’absence de public à Balmont malgré l’étiquette de « club populaire. » Comment tu expliques ça et comment y remédier ?
« Le quartier de la Duchère a bénéficié d'une énorme rénovation urbaine qui fera certainement référence dans les années qui viennent pour des raisons à la fois de l'imposition de la mixité sociale, mais aussi en termes d'urbanisme. C'est un quartier qui, lors de mon enfance, dénombrait près de 22 000 habitants alors qu'aujourd'hui, il est composé de 12 000. Au-delà du football, ce quartier mérite le détour et il faut mettre fin au préjugé qui n'ont sincèrement plus leur place. Venez partager ce rêve fou de créer ce deuxième club professionnel à Lyon qui fera juste de cette ville une métropole égale à Madrid, Rome, Londres, Lisbonne, Milan, Barcelone... »
Avec une réserve en N3, des équipes jeunes en Ligues à tous les niveaux, une structuration administrative et de développement fonctionnelle, que faudrait-il aujourd’hui pour que La Duch aille encore plus haut ?
« On a réussi juste en un premier temps à faire de ce club un club normal. Ça n'était pas le cas il y a dix ans. Ensuite, on a construit un socle administratif professionnel avec des personnes très investies et surtout très compétentes. Maintenant, les choses peuvent arriver naturellement. »
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
« D'abord, nous devons faire le travail. Et après, je raconterais la suite. »
Le point noir reste l’absence de public à Balmont malgré l’étiquette de « club populaire. » Comment tu expliques ça et comment y remédier ?
« Le quartier de la Duchère a bénéficié d'une énorme rénovation urbaine qui fera certainement référence dans les années qui viennent pour des raisons à la fois de l'imposition de la mixité sociale, mais aussi en termes d'urbanisme. C'est un quartier qui, lors de mon enfance, dénombrait près de 22 000 habitants alors qu'aujourd'hui, il est composé de 12 000. Au-delà du football, ce quartier mérite le détour et il faut mettre fin au préjugé qui n'ont sincèrement plus leur place. Venez partager ce rêve fou de créer ce deuxième club professionnel à Lyon qui fera juste de cette ville une métropole égale à Madrid, Rome, Londres, Lisbonne, Milan, Barcelone... »
Avec une réserve en N3, des équipes jeunes en Ligues à tous les niveaux, une structuration administrative et de développement fonctionnelle, que faudrait-il aujourd’hui pour que La Duch aille encore plus haut ?
« On a réussi juste en un premier temps à faire de ce club un club normal. Ça n'était pas le cas il y a dix ans. Ensuite, on a construit un socle administratif professionnel avec des personnes très investies et surtout très compétentes. Maintenant, les choses peuvent arriver naturellement. »
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ