JSO GIVORS - Yann MAGNAN réagit aux sanctions de la Ligue


Rédigé le Lundi 15 Janvier 2018 | Lu 1222 commentaire(s)

La JSO Givors a été suspendue de coupe de France pendant deux ans par la ligue LAuRA Foot suite aux incidents survenus le 24 septembre contre le FC Salaise.
Yann Magnan, le président du club, s'est exprimé dans les colonnes du Progrès.


Suite à la suspension de deux ans de coupe de France de son club, Yann Magnan, le président de la JSO Givors, s’est expliqué dans les colonnes du Progrès.
Au sujet des incidents du 24 septembre : « Ca a été l’ascenseur émotionnel (…) Autour de la trentième minute, il y a eu une altercation et trois expulsions. Ce fait de jeu ajouté aux propos maladroits de l’entraîneur la semaine précédente sur internet, a allumé la mèche. Je suis tombé très bas, j’ai été déçu d’entendre des cris d’animaux. Je suis joueur depuis l’âge de huit ans. Même dans les quartiers, les joueurs se font chambrer. Mais les provocations, insultes, menaces contre les joueurs ou arbitres n’ont pas leur place au bord du terrain. Givors n’est pas une exception. Contre Salaise, il y avait trop de monde et l’ambiance était tendue. C’est dommage car nous avons des joueurs de qualité, les matchs sont intéressants et il y a une belle ferveur. Mais cette belle ferveur est encore en construction. »

"C'est mérité..."

Quant aux sanctions de la ligue et l’avenir de la JSO Givors : « J’ai repris un club en perdition. Depuis mai 2017, nous essayons de régler les problèmes financiers et nous voulons éviter les erreurs du passé (…). Si quelqu’un a la solution pour lutter contre ces incidents, je suis preneur. On pourrait jouer à huis clos mais ça serait pire. Nous avons pris contact avec un agent de sécurité. S’il y a un match que nous jugeons ‘à risque’, nous ferons appel à lui (…) Je ne me dédouane pas, mais la délinquance ne s’arrête pas aux portes des stades, c’est aussi un problème de société. Nous avons reconnu nos maladresses de jeunes dirigeants de club. C’est mérité. Nous allons attendre la fin de la saison. Si on ne nous reproche rien, si nous remontons en Promotion d’Excellence et si nous réussissons en Coupe du Rhône, j’aurai des arguments pour demander, peut-être, la réduction de la sanction. »

Source : Le Progrès


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