Mohamed Métoui, l'entraîneur des U19 de Lyon-Duchère AS...
Mohamed, dans une réaction d’après la victoire contre Troyes, tu as déclaré vouloir le PSG au prochain tour. C’est pour l’affiche ou pour éliminer rapidement un concurrent direct pour la victoire finale ?
"Oui, j’ai dit ça. Parce que pour la progression de l’équipe, c’est toujours mieux de jouer contre ce qui se fait de mieux en France. En deux ans, on a déjà éliminé Nîmes, Bastia, l’OM, L’ASSE et Evian TG alors qu’on se fait sortir par l’OM et l’OL, à chaque fois sur la plus petite des marges. Et encore, contre l’OL, on n’avait pas joué dans notre chaudron de la Sauvegarde. Et pour revenir au PSG, quoi de mieux qu’une telle affiche pour faire parler de nous ? Après, on sait très bien qu’on ne gagnera pas la Gambardella. On veut juste continuer à grandir."
Plus sérieusement, quels ont été les ingrédients pour éliminer cette formation troyenne ?
"On préparait cet événement depuis quinze jours avec discipline, rigueur et travail. On avait été observer les Troyens à Torcy. On connaissait donc leurs points forts, leurs points faibles et on était convaincu qu’on pouvait le faire, à condition de mettre beaucoup d’abnégation et de courage. On a aussi eu le malheur de perdre dans la semaine un de nos joueurs phare, Naïm Dhib, hospitalisé en urgence pour une maladie grave. Tout le monde a été très touché et s’est transcendé pour lui offrir cette qualification."
Trente-deuxième de finale il y a deux ans, seizième la saison dernière et maintenant huitième de finale. C’est quoi la recette pour gravir un échelons chaque saison ?
"Le club ambitionne de se professionnaliser. De notre côté, nous mettons toujours plus de rigueur dans notre travail. On veut grandir encore pour rivaliser avec les meilleurs. Ça prend du temps et pompe beaucoup d’énergie. Mais quand on voit aujourd’hui les résultats de l’équipe première, on a envie de suivre l’exemple. On a aussi la pression (rires). Il ne nous manque pas grand-chose pour franchir encore un palier. Il est là, juste devant nous. A nous de continuer de progresser et rester ambitieux pour y parvenir."
"Oui, j’ai dit ça. Parce que pour la progression de l’équipe, c’est toujours mieux de jouer contre ce qui se fait de mieux en France. En deux ans, on a déjà éliminé Nîmes, Bastia, l’OM, L’ASSE et Evian TG alors qu’on se fait sortir par l’OM et l’OL, à chaque fois sur la plus petite des marges. Et encore, contre l’OL, on n’avait pas joué dans notre chaudron de la Sauvegarde. Et pour revenir au PSG, quoi de mieux qu’une telle affiche pour faire parler de nous ? Après, on sait très bien qu’on ne gagnera pas la Gambardella. On veut juste continuer à grandir."
Plus sérieusement, quels ont été les ingrédients pour éliminer cette formation troyenne ?
"On préparait cet événement depuis quinze jours avec discipline, rigueur et travail. On avait été observer les Troyens à Torcy. On connaissait donc leurs points forts, leurs points faibles et on était convaincu qu’on pouvait le faire, à condition de mettre beaucoup d’abnégation et de courage. On a aussi eu le malheur de perdre dans la semaine un de nos joueurs phare, Naïm Dhib, hospitalisé en urgence pour une maladie grave. Tout le monde a été très touché et s’est transcendé pour lui offrir cette qualification."
Trente-deuxième de finale il y a deux ans, seizième la saison dernière et maintenant huitième de finale. C’est quoi la recette pour gravir un échelons chaque saison ?
"Le club ambitionne de se professionnaliser. De notre côté, nous mettons toujours plus de rigueur dans notre travail. On veut grandir encore pour rivaliser avec les meilleurs. Ça prend du temps et pompe beaucoup d’énergie. Mais quand on voit aujourd’hui les résultats de l’équipe première, on a envie de suivre l’exemple. On a aussi la pression (rires). Il ne nous manque pas grand-chose pour franchir encore un palier. Il est là, juste devant nous. A nous de continuer de progresser et rester ambitieux pour y parvenir."
"Seul mon adjoint avait coché la date au mois d'août..."
La Sauvegarde est leur chaudron...
L’inconvénient est que si on se fie à la logique de cette progression, vous vous arrêterez en quart cette année…
"(Rires). Personnellement, je n’avais même pas envisagé un huitième cette saison. Il n’y a que mon adjoint qui avait coché la date dès le mois d’août sur son agenda. Maintenant, je me dis pourquoi ne pas rêver plus haut encore. Rien n’est impossible dans cette aventure dont ne font déjà plus partie des clubs comme l’OL l’ASSE ou Monaco et débutée pour nous au troisième tour contre… Craponne. La seule équipe d’ailleurs qui nous a inscrit un but dans l'épreuve cette saison."
Ça t’inspire quoi d’être le dernier représentant Rhône-Alpin en Gambardella ?
"C’est évidemment une grande fierté. Mais ça soulève aussi des questions sur la formation dans nos clubs pros. Mais je n’en dirais pas plus sur le sujet."
En revanche, si la Gambardella semble de plus en plus votre jardin, vous ne parvenez toujours pas à sortir du championnat DH. Des explications ?
"Une montée en national est quasi-impossible en Ligue Rhône-Alpes à cause d’un règlement FFF qui va à l’encontre de l’éthique sportive*. Notre championnat de DH est un des plus difficile de France. Si on était dans une autre région, on serait depuis longtemps en championnat de France. Et nous ne sommes pas les seuls dans ce cas dans la région."
Le mot de la fin pour toi…
"Je félicite et remercie mes joueurs. Mais aussi tous les bénévoles, les spectateurs et le staffU19 : Salah Miloudi, Mamadou Doumbia, Lazhar Benharrat, Antoine et Sofiene Mekkaoui…"
Recueillis par Denis Dupont
* : Il n’y a que douze montées chaque saison en championnat national pour 22 poules de DH. Les douze meilleurs premiers montent sur un classement des rencontres contre les cinq premiers du classement final.
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
"(Rires). Personnellement, je n’avais même pas envisagé un huitième cette saison. Il n’y a que mon adjoint qui avait coché la date dès le mois d’août sur son agenda. Maintenant, je me dis pourquoi ne pas rêver plus haut encore. Rien n’est impossible dans cette aventure dont ne font déjà plus partie des clubs comme l’OL l’ASSE ou Monaco et débutée pour nous au troisième tour contre… Craponne. La seule équipe d’ailleurs qui nous a inscrit un but dans l'épreuve cette saison."
Ça t’inspire quoi d’être le dernier représentant Rhône-Alpin en Gambardella ?
"C’est évidemment une grande fierté. Mais ça soulève aussi des questions sur la formation dans nos clubs pros. Mais je n’en dirais pas plus sur le sujet."
En revanche, si la Gambardella semble de plus en plus votre jardin, vous ne parvenez toujours pas à sortir du championnat DH. Des explications ?
"Une montée en national est quasi-impossible en Ligue Rhône-Alpes à cause d’un règlement FFF qui va à l’encontre de l’éthique sportive*. Notre championnat de DH est un des plus difficile de France. Si on était dans une autre région, on serait depuis longtemps en championnat de France. Et nous ne sommes pas les seuls dans ce cas dans la région."
Le mot de la fin pour toi…
"Je félicite et remercie mes joueurs. Mais aussi tous les bénévoles, les spectateurs et le staffU19 : Salah Miloudi, Mamadou Doumbia, Lazhar Benharrat, Antoine et Sofiene Mekkaoui…"
Recueillis par Denis Dupont
* : Il n’y a que douze montées chaque saison en championnat national pour 22 poules de DH. Les douze meilleurs premiers montent sur un classement des rencontres contre les cinq premiers du classement final.
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
Mohamed METOUI
Né le 5/07/75 à Lyon 3ème
Job : Responsable événementiel et pédagogique à Sport dans la Ville.
Parcours joueur : ASA Villeurbanne de 8 à 18 ans
Parcours entraîneur : ASA Villeurbanne (15 ans), Lyon-Duchère AS (depuis 9 ans)
Né le 5/07/75 à Lyon 3ème
Job : Responsable événementiel et pédagogique à Sport dans la Ville.
Parcours joueur : ASA Villeurbanne de 8 à 18 ans
Parcours entraîneur : ASA Villeurbanne (15 ans), Lyon-Duchère AS (depuis 9 ans)
Lyon-Duchère AS