Laurent, tu es déçu si on te dit que tu n’es pas le plus vieux joueur en activité… bien que Nico Roux (50 ans) de l’AS Misérieux-Trévoux évolue dans le 01 ?
"(Rires). Non, je suis vraiment pas déçu tant que je peux encore jouer moi aussi à mon âge. J'ai même beaucoup de respect pour Nico Roux que je ne connais pas particulièrement. Mais c'est beau à 50 ans. Maintenant, on ne doit pas être beaucoup à plus de 45 ans à jouer en senior et à ce niveau. Ce ui n'est pas non plus extraordinaire mais qui demande beaucoup d'investissement."
Qu’est-ce qui t’a motivé à rechausser il y a deux ans ?
"Je n'ai jamais trop arrêté en fait même si j'ai fait quelques années avec les vétérans de La Verpillière. Mais ma motivation pour jouer en senior tient du fait que j'avais réalisé des bonnes saisons à 43 ans et 44 ans avec les vétérans de Colombier où on finit champion dans des poules assez relevées. Alors, comme j'étais bien physiquement, je me suis dit pourquoi pas. Et je ne regrette pas du tout mon choix."
Et alors, ça donne quoi un « vieux » de 46 ans sur les terrains de D3 ?
"Ca donne que je vais encore moins vite qu'avant (rires). Mais pour ceux qui me connaissent, je n'allais déjà pas très vite à l'époque. Mais je compense avec autre chose comme le placement. Je parle aussi énormément à mes coéquipiers sur le terrain je suis toujours aussi compétiteur et gagneur. Le mental reste ma force."
"(Rires). Non, je suis vraiment pas déçu tant que je peux encore jouer moi aussi à mon âge. J'ai même beaucoup de respect pour Nico Roux que je ne connais pas particulièrement. Mais c'est beau à 50 ans. Maintenant, on ne doit pas être beaucoup à plus de 45 ans à jouer en senior et à ce niveau. Ce ui n'est pas non plus extraordinaire mais qui demande beaucoup d'investissement."
Qu’est-ce qui t’a motivé à rechausser il y a deux ans ?
"Je n'ai jamais trop arrêté en fait même si j'ai fait quelques années avec les vétérans de La Verpillière. Mais ma motivation pour jouer en senior tient du fait que j'avais réalisé des bonnes saisons à 43 ans et 44 ans avec les vétérans de Colombier où on finit champion dans des poules assez relevées. Alors, comme j'étais bien physiquement, je me suis dit pourquoi pas. Et je ne regrette pas du tout mon choix."
Et alors, ça donne quoi un « vieux » de 46 ans sur les terrains de D3 ?
"Ca donne que je vais encore moins vite qu'avant (rires). Mais pour ceux qui me connaissent, je n'allais déjà pas très vite à l'époque. Mais je compense avec autre chose comme le placement. Je parle aussi énormément à mes coéquipiers sur le terrain je suis toujours aussi compétiteur et gagneur. Le mental reste ma force."
"Avec l'hygiène de vie que j'ai, je peux jouer jusqu'à..."
Par contre, ton retour n’a pas été gagnant puisque vous avez manqué la montée d’un souffle la saison dernière. Partie remise à cette saison ?
"J'ai été très déçu de pas monter la saison dernière. Mais c'est comme ça et il ne faut pas vivre avec des regrets... même ça me reste encore en travers de la gorge. J'espère que ça sera pour cette saison. Pour le coach Philippe Espinasse qui fait un travail énorme à Colombier-Satolas, Fabio, le coach de la réserve, le Prez Gaëtan Di Salvia et tous les dirigeants qui font un sacré boulot dans toutes les catégories. Aussi pour tous ceux qui nous suivent à domicile comme à l'extérieur."
C’est quoi les atouts de l’équipe pour ne pas revivre ça ?
"Nous avons plus de joueurs d'expérience cette saison, dont certains ont joué en ligue. C'est le point positif pour évoluer à ce niveau. Il y a aussi plus de concurrence, ce qui nous a fait défaut la saison dernière avec une troisième équipe créée avec les jeunes qui montent."
La question « spéciale vieux » pour terminer… tu penses jouer jusqu’à quand ?
"C'est dur de répondre à cette question. Mais je pense que c'est ma dernière saison en senior. Après, on ne sait jamais. Si je suis encore bien physiquement... pourquoi ne pas rempiler pour titiller encore les jeunes. Et puis, avec l'hygiène de vie exemplaire que j'ai, je peux jouer jusqu'à..."
Recueillis par Bebeto
"J'ai été très déçu de pas monter la saison dernière. Mais c'est comme ça et il ne faut pas vivre avec des regrets... même ça me reste encore en travers de la gorge. J'espère que ça sera pour cette saison. Pour le coach Philippe Espinasse qui fait un travail énorme à Colombier-Satolas, Fabio, le coach de la réserve, le Prez Gaëtan Di Salvia et tous les dirigeants qui font un sacré boulot dans toutes les catégories. Aussi pour tous ceux qui nous suivent à domicile comme à l'extérieur."
C’est quoi les atouts de l’équipe pour ne pas revivre ça ?
"Nous avons plus de joueurs d'expérience cette saison, dont certains ont joué en ligue. C'est le point positif pour évoluer à ce niveau. Il y a aussi plus de concurrence, ce qui nous a fait défaut la saison dernière avec une troisième équipe créée avec les jeunes qui montent."
La question « spéciale vieux » pour terminer… tu penses jouer jusqu’à quand ?
"C'est dur de répondre à cette question. Mais je pense que c'est ma dernière saison en senior. Après, on ne sait jamais. Si je suis encore bien physiquement... pourquoi ne pas rempiler pour titiller encore les jeunes. Et puis, avec l'hygiène de vie exemplaire que j'ai, je peux jouer jusqu'à..."
Recueillis par Bebeto
Laurent PRUDHOMME
Né le 01/08/1972 à Vénissieux
Job : Chaudronnier
Parcours : CS Verpillière, AS Saint-Priest, SO Pont de Cheruy, FC Colombier-Satolas
Né le 01/08/1972 à Vénissieux
Job : Chaudronnier
Parcours : CS Verpillière, AS Saint-Priest, SO Pont de Cheruy, FC Colombier-Satolas