Hani, l’ES Genas leader à la trêve avec cinq point d’avance sur le premier poursuivant… c’était l’objectif de début de saison ?
"L'objectif de la saison, comme pour les précédentes, était la montée, car je suis un compétiteur dans l’âme. Mais de là à être premier avec cinq points d'avance sur le deuxième et sept sur le troisième à la trêve... je ne m’y attendais pas. On a pris les matchs un par un et on a enchaîné huit victoires de de suite. Ceci explique cela."
Comment tu expliques ce parcours ?
"Déjà, par la qualité de mon groupe composé de quelques anciens, de pas mal de jeunes que j'avais eu en U19, plus quelques recrues, également des jeunes. Et les deux saisons précédentes m’ont servi de leçon pour savoir ce qu’il faut pour évoluer en D2. On a aussi fait une très grosse préparation physique, accompagnée d'un week end sportif pour faire prendre la mayonnaise entre les joueurs. Je pense que l’expérience des anciens mélangée à la fougue des jeunes nous ont permis d’être là où nous sommes actuellement."
Qu’est-ce qui fait que ce qui n’a pas marché les saison précédente fonctionne cette fois ci ?
"La première saison (ndlr en 2016-2017), nous étions montés sur le terrain. Mais le district avait redonné des points à Bron en fin du championnat. Mais bon, on avait qu'à aller chercher les points manquants avant. La deuxième, on était deuxième à la trêve. Mais le club avait voulu jouer sur tous les tableaux (seniors A et B plus U19) et on s'est loupé pour l'équipe fanion. Cette saison, l'écart n'est plus que d'un niveau en la une et la réserve et nous avons conservé quasiment l'effectif, renforcé par quelques recrues pour les deux équipes. J’ai surtout instauré de la concurrence, plus de discipline, de rigueur et de la présence aux entraînements en ne faisant aucun cadeau à personne. Ce qui fait que tous les joueurs sont concernés entre ceux qui ne veulent pas perdre leur place et ceux qui veulent la gagner. Il y a une concurrence très saine et tout le monde joue le jeu."
"L'objectif de la saison, comme pour les précédentes, était la montée, car je suis un compétiteur dans l’âme. Mais de là à être premier avec cinq points d'avance sur le deuxième et sept sur le troisième à la trêve... je ne m’y attendais pas. On a pris les matchs un par un et on a enchaîné huit victoires de de suite. Ceci explique cela."
Comment tu expliques ce parcours ?
"Déjà, par la qualité de mon groupe composé de quelques anciens, de pas mal de jeunes que j'avais eu en U19, plus quelques recrues, également des jeunes. Et les deux saisons précédentes m’ont servi de leçon pour savoir ce qu’il faut pour évoluer en D2. On a aussi fait une très grosse préparation physique, accompagnée d'un week end sportif pour faire prendre la mayonnaise entre les joueurs. Je pense que l’expérience des anciens mélangée à la fougue des jeunes nous ont permis d’être là où nous sommes actuellement."
Qu’est-ce qui fait que ce qui n’a pas marché les saison précédente fonctionne cette fois ci ?
"La première saison (ndlr en 2016-2017), nous étions montés sur le terrain. Mais le district avait redonné des points à Bron en fin du championnat. Mais bon, on avait qu'à aller chercher les points manquants avant. La deuxième, on était deuxième à la trêve. Mais le club avait voulu jouer sur tous les tableaux (seniors A et B plus U19) et on s'est loupé pour l'équipe fanion. Cette saison, l'écart n'est plus que d'un niveau en la une et la réserve et nous avons conservé quasiment l'effectif, renforcé par quelques recrues pour les deux équipes. J’ai surtout instauré de la concurrence, plus de discipline, de rigueur et de la présence aux entraînements en ne faisant aucun cadeau à personne. Ce qui fait que tous les joueurs sont concernés entre ceux qui ne veulent pas perdre leur place et ceux qui veulent la gagner. Il y a une concurrence très saine et tout le monde joue le jeu."
"Si certain prennent la grosse tête, je me chargerais de dégonfler les melons..."
Qu’est-ce qu’il va falloir pour aller au bout ?
"Ne pas baisser le pied, redoubler d’efforts aux entraînements et en matchs pour essayer de faire une deuxième partie de saison comme la première. Prendre les matchs les uns après les autres et tout donner à chaque fois pour en gagner le maximum et en perdre le minimum."
Ca sera quoi le danger sur la deuxième partie de saison ?
"Ca sera nous. On va devoir rester humbles et ne pas se croire au dessus du lot. Franchement, on a rencontré des équipes de qualité et tout le monde peut battre tout le monde dans cette poule. Une saison. Tout peut aller très vite entre blessures, suspensions, baisses de régime et manque de réussite. Mais j'insiste, il va falloir éviter de prendre la grosse tête et croire que tout est déjà joué. Si je sens que c’est le cas, je ferais en sorte de dégonfler les melons (rires)."
Tu es encore un jeune entraîneur, qui joue d’ailleurs toujours. Ou prends tu le plus ton pied, sur le terrain ou sur le banc ?
"C’est vrai que j’ai commencé jeune à entraîner. Mais pour me lancer, je me suis servis de mon expérience de joueur avant tout. Après, je suis un mordu de football et j’ai toujours envie de jouer. Mais c'est vrai aussi que c'est très compliqué d’être entraîneur et joueur en même temps. On n'a pas du tout la même vision en dehors que sur le terrain. Du coup, je dépanne l'équipe réserve de temps en temps et je joue en vétérans aussi. Tant que je pourrais encore courir, je serais sur les terrains. Comme entraîneur, c'est différent. Mais pas que ça finalement car au bout du compte, la joie est la même quand tu gagnes, comme la déception quand tu perds."
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
"Ne pas baisser le pied, redoubler d’efforts aux entraînements et en matchs pour essayer de faire une deuxième partie de saison comme la première. Prendre les matchs les uns après les autres et tout donner à chaque fois pour en gagner le maximum et en perdre le minimum."
Ca sera quoi le danger sur la deuxième partie de saison ?
"Ca sera nous. On va devoir rester humbles et ne pas se croire au dessus du lot. Franchement, on a rencontré des équipes de qualité et tout le monde peut battre tout le monde dans cette poule. Une saison. Tout peut aller très vite entre blessures, suspensions, baisses de régime et manque de réussite. Mais j'insiste, il va falloir éviter de prendre la grosse tête et croire que tout est déjà joué. Si je sens que c’est le cas, je ferais en sorte de dégonfler les melons (rires)."
Tu es encore un jeune entraîneur, qui joue d’ailleurs toujours. Ou prends tu le plus ton pied, sur le terrain ou sur le banc ?
"C’est vrai que j’ai commencé jeune à entraîner. Mais pour me lancer, je me suis servis de mon expérience de joueur avant tout. Après, je suis un mordu de football et j’ai toujours envie de jouer. Mais c'est vrai aussi que c'est très compliqué d’être entraîneur et joueur en même temps. On n'a pas du tout la même vision en dehors que sur le terrain. Du coup, je dépanne l'équipe réserve de temps en temps et je joue en vétérans aussi. Tant que je pourrais encore courir, je serais sur les terrains. Comme entraîneur, c'est différent. Mais pas que ça finalement car au bout du compte, la joie est la même quand tu gagnes, comme la déception quand tu perds."
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
Hani EL GASMI
Né le 12/04/1981
Job : chauffeur poids lourd
Parcours joueur: SO Pont de Cheruy-Chavanoz, UGA Decines, FC Bourgoin-Jallieu, FC Isle d’Abeau, AS Bron, ES Genas
Parcours entraîneur : ES Genas (équipe fanion)
Né le 12/04/1981
Job : chauffeur poids lourd
Parcours joueur: SO Pont de Cheruy-Chavanoz, UGA Decines, FC Bourgoin-Jallieu, FC Isle d’Abeau, AS Bron, ES Genas
Parcours entraîneur : ES Genas (équipe fanion)