Debrief&Note du Gone - L'OL juste politiquement correct !

On dira que ce match aura eu le mérite de faire passer le temps en attendant les résultats du second tour des présidentielles. Plus pragmatiquement, l’OL se contentera de cette victoire qui assure la quatrième place. En terme de plaisir, il a été équivalent à celui d’un électeur de Mélanchon qui a dû voter Macon aujourd’hui. Une souffrance.
Les Nantais, bien en place et dirigé avec des idées, méritaient bien mieux que cette défaite. Mais cet OL a tout de même une force cette saison, son abnégation. Il compense ses lacunes tactiques par une force de caractère indéniable. Ca passe en ligue 1. En coupe d’Europe, dans des matchs de haut niveau, on a vu...

Alors, les lyonnais, un peu au talent, un peu chanceux, l’a emporté en transformant un pénalty et profitant de deux errements défensifs sur un corner et un coup franc. Il paraît que c’est la force des grands. Mouai... Pas convaincu que le FC Séville, Manchester City ou la Lazio de Rome tous quatrièmes de leur championnat respectif, n’arrivent pas à se créer ne serait-ce qu’une seule occasion dans le jeu face au huitième du classement. L’animation offensive est aussi organisée et riche qu’un débat d’idée d’entre deux tours. Et les certitudes défensives sont aussi convaincantes qu’un Dupont Aignon expliquant qu’il rejoint le camp Le Pen « pour le bien » de la France.
Dans ces conditions, difficile d’envisager une « remontajax ». Mais bon, qui connaissait Emmanuel Macron il y a deux ans ?

Le Gone

LOPES (5) : Le ministre de la défense n’a pas été rassurant comme à son habitude. Il aurait pu placer un homme à l’angle des six mètres sur le second but
MOREL 4 : L’homme de main du ministère. Discipliné mais sans génie.
RAFAEL 4 : Celui qui envoie les punchlines mais qui a du mal à se défendre.
MAMMANA 4 : Le jeunot est talentueux mais a du mal à se faire sa place dans ce monde de loup.
N’KOULOU 6 : Le lion s’affirme comme un « Éléphant » de ce gouvernement.
GONALONS 4 : Les campagnes passées commencent à l’épuiser. Il doit renouveler ses idées s’il veut à nouveau convaincre.
TOUSART 5 : Il se sauve en obtenant un suffrage qui lui permet de rembourser ses frais de campagne.
FEKIR 5,5 : L’homme du centre parfait. Transparent et inneficace la majeure partie du temps. Mais capable d’une sortie fulgurante.
GHEZZAL 4 : A droite. Un peu trop. Il faut partager le ballon Rachid et en être un peu moins conservateur.
DEPAY 4,5 : Figure de proue de la gauche, il donne le sentiment de tout pouvoir renverser mais n’y arrive jamais. Décevant comme à chaque éléction.
LACAZETTE 5 : La figure de proue de ce gouvernement n’a pas su profiter de son peu de temps de parole. Substitué par son adjoint Cornet qui s’est mis en valeur en faisant dans la récuperation de ce qui trainait.

GENESIO : Le premier ministre navigue à vue en remaniant sans cesse son gouvernenement. Symbole de la « restiction de jeu ».

L’Adversaire : LE FC NANTES
Dirigé par un vrai leader. Les idées sont simples mais efficaces et on sent tous ses hommes travailler pour l’intérêt public.