Christian, un mot sur le derby de samedi dernier contre le FC Limonest. Victoire logique selon toi ?
"Je pense que oui sur ce que l’on a montré. On a réussi à être réaliste défensivement et offensivement. Mais ça n’a pas été de tout repos. J’avais prévenu les joueurs qu’il faudrait être à 100, voir 110%. Car cette équipe de Limonest est vraiment très dure à jouer. Nous avons été présent dans tous les duels, chose qui nous faisait défaut sur les dernières rencontres. J’avais demandé d’exploiter les moindres erreurs, ce que l’on a fait sur le premier but et la très belle réalisation d’Evan Rouviere. Et dans ce genre de rencontre l’équipe, qui marque la première prend souvent un ascendant sur l'autre. Cela nous a permis de procéder en contre en deuxième période, secteur de jeu ou l’on est plutôt performant. En atteste le deuxième but de Cedric Goncalves."
Dans le même temps, Bourgoin a perdu sèchement contre Mendes-Lozère. Ça t’inspire quoi ?
"Je vais m’appliquer la même discipline que celle que je demande aux joueurs, à savoir de ne focaliser que sur sur nos résultats. Nous sommes dans la situation ou il nous reste quatre matchs à disputer. Et s'ils se soldent par quatre victoires, on montera, tout simplement."
"Je pense que oui sur ce que l’on a montré. On a réussi à être réaliste défensivement et offensivement. Mais ça n’a pas été de tout repos. J’avais prévenu les joueurs qu’il faudrait être à 100, voir 110%. Car cette équipe de Limonest est vraiment très dure à jouer. Nous avons été présent dans tous les duels, chose qui nous faisait défaut sur les dernières rencontres. J’avais demandé d’exploiter les moindres erreurs, ce que l’on a fait sur le premier but et la très belle réalisation d’Evan Rouviere. Et dans ce genre de rencontre l’équipe, qui marque la première prend souvent un ascendant sur l'autre. Cela nous a permis de procéder en contre en deuxième période, secteur de jeu ou l’on est plutôt performant. En atteste le deuxième but de Cedric Goncalves."
Dans le même temps, Bourgoin a perdu sèchement contre Mendes-Lozère. Ça t’inspire quoi ?
"Je vais m’appliquer la même discipline que celle que je demande aux joueurs, à savoir de ne focaliser que sur sur nos résultats. Nous sommes dans la situation ou il nous reste quatre matchs à disputer. Et s'ils se soldent par quatre victoires, on montera, tout simplement."
"Ne focaliser que sur nos matchs, pas sur ceux des autres..."
Si on te dit que le dernier danger vient désormais de Saint-Etienne…
"Il reste douze points à prendre. On en a quatre d’avance sur certaines équipes et six sur d'autres. Il reste donc cinq-six adversaires encore concernés par la montée. Maintenant, il est vrai que Saint-Etienne est virtuellement à un point, à condition qu'il récupère les points contre Cournon. Nous sommes dans l’attente d’une décision ou l’arbitre avait dû arrêté le match dans les arrêts de jeu à cause de projectiles lancés sur le terrain par des supporters auvergnats... Si ça n'était pas le cas, j’espère que nos adversaires n’auront pas l’idée d’envoyer des personnes à nos matchs pour balancer des projectiles !"
Tu nous disais avant le duel contre Limonest qu’il vous restait cinq finales à jouer et à gagner. Que va-t-il falloir pour remporter les quatre qui restent ?
"Beaucoup d’humilité et de sérénité. Il est nécessaire que les joueurs ne focalisent que sur nos matchs et pas la situation au classement ou des autres rencontres. La position de leader n’est pas la plus confortable car elle demande d’avoir un supplément d’âme dans la capacité à se transcender dans l’effort. A la différence de la gestion qui, je le pense, nous a été préjudiciable en début 2017. On a pris la tête du classement dés la sixième journée avec à la clé la meilleure attaque et la meilleure défense durant presque toute la phase aller. On peut comprendre que l’on ait pu avoir une petite baisse de régime durant en janvier-février. Avec le parfum du sprint final, je pense que tout cela est derrière nous et que l’enthousiasme va prendre le pas sur l’usure du championnat pour atteindre l’objectif."
"Il reste douze points à prendre. On en a quatre d’avance sur certaines équipes et six sur d'autres. Il reste donc cinq-six adversaires encore concernés par la montée. Maintenant, il est vrai que Saint-Etienne est virtuellement à un point, à condition qu'il récupère les points contre Cournon. Nous sommes dans l’attente d’une décision ou l’arbitre avait dû arrêté le match dans les arrêts de jeu à cause de projectiles lancés sur le terrain par des supporters auvergnats... Si ça n'était pas le cas, j’espère que nos adversaires n’auront pas l’idée d’envoyer des personnes à nos matchs pour balancer des projectiles !"
Tu nous disais avant le duel contre Limonest qu’il vous restait cinq finales à jouer et à gagner. Que va-t-il falloir pour remporter les quatre qui restent ?
"Beaucoup d’humilité et de sérénité. Il est nécessaire que les joueurs ne focalisent que sur nos matchs et pas la situation au classement ou des autres rencontres. La position de leader n’est pas la plus confortable car elle demande d’avoir un supplément d’âme dans la capacité à se transcender dans l’effort. A la différence de la gestion qui, je le pense, nous a été préjudiciable en début 2017. On a pris la tête du classement dés la sixième journée avec à la clé la meilleure attaque et la meilleure défense durant presque toute la phase aller. On peut comprendre que l’on ait pu avoir une petite baisse de régime durant en janvier-février. Avec le parfum du sprint final, je pense que tout cela est derrière nous et que l’enthousiasme va prendre le pas sur l’usure du championnat pour atteindre l’objectif."
"Mon avenir n'est pas le problème pour l'instant !"
Y’a t-il un adversaire que tu crains plus que les autres dans le sprint final ?
"Non, je ne crains pas une équipe plus qu’une autre. Il y a sept-huit formations qui vont se battre pour la première et le deuxième place. D'où le fait tout le monde sera concerné par différents enjeux. Celle que je crains le plus, c’est la mienne. Car il ne faudra pas penser que la victoire contre Limonest, face à un bon adversaire, constitue une fin en soi. Elle n'aura servi à rien si on ne la transforme pas contre Bastia dans un premier temps, puis contre Clermont dans un second. On doit rester très concentré."
Ca fait désormais six saison que tu es à la tête de l’équipe fanion de l’AS Saint-Priest avec déjà une montée, mais aussi une descente à ton actif. N’éprouves tu pas parfois une certaine lassitude ou des airs de « déjà vécu » ?
"Si lassitude il y a, c’est surtout en terme de déplacements. Certains sont très fatigant. Plus sérieusement, chaque saison, on vit une aventure humaine différente avec un groupe qui est en constante mutation, avec des départs et des arrivées. Le onze de départ de ce week-end n’ avait pas 23 ans de moyenne d’âge. Hormis les réserves pros, nous avons certainement la plus basse de notre poule de CFA2. Et ça, c’est toujours une source de motivation supplémentaire que de pouvoir construire une groupe qui a un réel potentiel. Surtout, si on arrive à le garder, on pourra vraiment faire des choses importantes dans les saisons à venir."
Dernière question, seras tu encore sur le banc de l’équipe fanion la saison prochaine ?
"Je ne le sais pas et ce n’est pas le problème pour l'instant. Ajourd'hui, au même titre que les joueurs , je me dois de me concentrer uniquement sur Bastia et sur tout le travail qu'il nous reste à faire. On se verra avec les dirigeants ensuite."
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
"Non, je ne crains pas une équipe plus qu’une autre. Il y a sept-huit formations qui vont se battre pour la première et le deuxième place. D'où le fait tout le monde sera concerné par différents enjeux. Celle que je crains le plus, c’est la mienne. Car il ne faudra pas penser que la victoire contre Limonest, face à un bon adversaire, constitue une fin en soi. Elle n'aura servi à rien si on ne la transforme pas contre Bastia dans un premier temps, puis contre Clermont dans un second. On doit rester très concentré."
Ca fait désormais six saison que tu es à la tête de l’équipe fanion de l’AS Saint-Priest avec déjà une montée, mais aussi une descente à ton actif. N’éprouves tu pas parfois une certaine lassitude ou des airs de « déjà vécu » ?
"Si lassitude il y a, c’est surtout en terme de déplacements. Certains sont très fatigant. Plus sérieusement, chaque saison, on vit une aventure humaine différente avec un groupe qui est en constante mutation, avec des départs et des arrivées. Le onze de départ de ce week-end n’ avait pas 23 ans de moyenne d’âge. Hormis les réserves pros, nous avons certainement la plus basse de notre poule de CFA2. Et ça, c’est toujours une source de motivation supplémentaire que de pouvoir construire une groupe qui a un réel potentiel. Surtout, si on arrive à le garder, on pourra vraiment faire des choses importantes dans les saisons à venir."
Dernière question, seras tu encore sur le banc de l’équipe fanion la saison prochaine ?
"Je ne le sais pas et ce n’est pas le problème pour l'instant. Ajourd'hui, au même titre que les joueurs , je me dois de me concentrer uniquement sur Bastia et sur tout le travail qu'il nous reste à faire. On se verra avec les dirigeants ensuite."
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
Christian SCHEIWE
Né le 19/09/1966 à Lyon 3ème
Job : Projeteur chez ARCADIS
Parcours joueur : AS Saint-Priest, Grenoble (pro), AS Saint-Priest
Parcours entraîneur : AS Saint-Priest. Jeunes, U17 et U18 (Nat), réserve (DH), équipe fanion (depuis 6 saisons)
Né le 19/09/1966 à Lyon 3ème
Job : Projeteur chez ARCADIS
Parcours joueur : AS Saint-Priest, Grenoble (pro), AS Saint-Priest
Parcours entraîneur : AS Saint-Priest. Jeunes, U17 et U18 (Nat), réserve (DH), équipe fanion (depuis 6 saisons)