Quoi qu'aient fait les lyonnais -on peut lire ci et là qu'il y aurait eu des provocations ou des tirs dans les tribunes lors de l'échauffement-, rien ne peut justifier l'attaque des "supporters" bastiais. Après avoir dû se défendre contre une trentaine d'illuminés, les joueurs de l'OL ont accepté la demande de leur président et se sont courageusement présentés sur la pelouse pour jouer leur match cinquante minute après l'heure prévue.
La première mi-temps se déroulait sans anicroche et d'un point de vue sportif, il n'y avait pas grand chose à signaler. Gonalons et ses partenaires n'avaient probablement plus la tête à cela. Quant aux bastiais, leur niveau était bel et bien celui d'une lanterne rouge. On comprend mieux pourquoi ils avaient besoin d'un "coup de poing".
La première mi-temps se déroulait sans anicroche et d'un point de vue sportif, il n'y avait pas grand chose à signaler. Gonalons et ses partenaires n'avaient probablement plus la tête à cela. Quant aux bastiais, leur niveau était bel et bien celui d'une lanterne rouge. On comprend mieux pourquoi ils avaient besoin d'un "coup de poing".
Inacceptable Ciccolini…
Enième tentative d'intimidation à la mi-temps, un dirigeant corse se dirige vers Lopes et cela dégénère à nouveau. On verra même un stadier traverser tout le terrain pour en découdre avec les lyonnais. Un autre monde !
Oui , car aujourd'hui l'omerta a trop duré. Il faut le dire : en Corse ce n'est pas pareil qu’ailleurs !
Ce qui est arrivé aux pros est devenu depuis des lustres une coutume dans le monde du amateur. Et ce, pas qu’au football. Mais en la matière de football, cela est encore plus criant. Des couloirs qui s'éteignent brutalement et les claques qui fusent. Des fusils au bord du terrain. Des menaces et intimidations en guise d'accueil. Des insultes pour prendre congé. Et un ratio de victoire à domicile aussi impressionnant que celui de défaite à l'extérieur.
Oui , car aujourd'hui l'omerta a trop duré. Il faut le dire : en Corse ce n'est pas pareil qu’ailleurs !
Ce qui est arrivé aux pros est devenu depuis des lustres une coutume dans le monde du amateur. Et ce, pas qu’au football. Mais en la matière de football, cela est encore plus criant. Des couloirs qui s'éteignent brutalement et les claques qui fusent. Des fusils au bord du terrain. Des menaces et intimidations en guise d'accueil. Des insultes pour prendre congé. Et un ratio de victoire à domicile aussi impressionnant que celui de défaite à l'extérieur.
Ciccolini avait prévenu après le match aller : "ne venez pas en Corse avec une gastro". Il avait oublié de préciser qu'il ne fallait pas venir pour jouer au football tout simplement
Quand le « folkore local » virera au drame…
Mais rien n'attire l'attention des instances. Pas même la conférence de presse de Ciccolini, entraîneur de Bastia lors du match aller, qui avait prévenu avec des propos intolérables d'une chaude réception. Des paroles qui avaient été acceptés à l'époque comme si de rien n'était.
Ça fait partie du « folklore local » nous dira-t-on. Non, non et non ! La violence n'a rien de floklorique. Messieurs, les dirigeants du football et plus globalement les politiques, vous vous voilez la face et continuez la politique de l'autruche. Voici une phrase que vous pourrez afficher dans tous vos locaux : "Couvrez donc ces images que nous ne serions voir." De notre côté, on se pose une question : doit on attendre qu'il y ait un mort pour se dire que le folklore, aussi local soit-il, a ses limites ?
Par Luiz NAZARIO da SPANA
Ça fait partie du « folklore local » nous dira-t-on. Non, non et non ! La violence n'a rien de floklorique. Messieurs, les dirigeants du football et plus globalement les politiques, vous vous voilez la face et continuez la politique de l'autruche. Voici une phrase que vous pourrez afficher dans tous vos locaux : "Couvrez donc ces images que nous ne serions voir." De notre côté, on se pose une question : doit on attendre qu'il y ait un mort pour se dire que le folklore, aussi local soit-il, a ses limites ?
Par Luiz NAZARIO da SPANA
Les notes
ZÉRO POINTÉ à tous les dirigeants de toutes les fédérations sportives et à tous les politiques qui les ont fait les autruches en nous faisant croire que des actes intimidations récurrents faisaient partie du "folklore local"