Hervé N'Silu, le buteur reconverti en en défenseur latéral d'Ain Sud Foot
Hervé, comment s’est passée la rencontre de samedi soir au FC La Tour Saint-Clair ?
"Ca a été difficile car on a fait une entame de match catastrophique en offrant deux buts a nos adversaires après dix minutes de jeu. On est parvenu a réduire le score mais on était pas dans notre match. Le mental n'était pas là et je pense que beaucoup avaient déjà la tête en National 3 avant l'heure. On a pris conscience au vestiaire qu'on ne pouvait pas finir la saison dans cet état d'esprit. On est donc allé chercher nos adversaires plus haut pour repartir avec les quatre points et surtout, démonter qu'on était pas deuxième de DH par hasard. Mais bon, on va retenir les quatre points et notre accession officielle."
Comme prévu, la montée est au bout du chemin. Un mot sur la saison d’Ain Sud Foot ?
"Oui, et on voit enfin le bout du tunnel car la saison a été longue. C'est compliqué tous les week-end en DH. La montée était bien l'objectif de début de saison et le groupe avait été constitué pour cela. Mais il fallait que la mayonnaise prenne. Ça a fonctionné, malgré une période difficile d'octobre à décembre. La trêve hivernale nous a alors fait du bien. On a remis les choses a plat et on s'est remis au boulot, sachant qu'on avait su rester solidaire durant ces moments compliqués. Je retiendrais que dans la vie, on a rien sans rien et que cette montée doit au travail de tous et de tous les instants, des joueurs aux staff en passant par les supporters qui ont toujours cru en nous."
Quelles ont été les clés de la réussite ?
"Un peu de tout. Notre travail, notre état d'esprit, la solidarité, notre assiduité aux entraînements... Mais je pense que c'est arrivé parce que nous même avons cru en nous. On savait qu'on allait monter et tout le monde y a cru du départ. Cet objectif commun et cette foi en nous nous ont permis d'aller chercher cette montée."
"Ca a été difficile car on a fait une entame de match catastrophique en offrant deux buts a nos adversaires après dix minutes de jeu. On est parvenu a réduire le score mais on était pas dans notre match. Le mental n'était pas là et je pense que beaucoup avaient déjà la tête en National 3 avant l'heure. On a pris conscience au vestiaire qu'on ne pouvait pas finir la saison dans cet état d'esprit. On est donc allé chercher nos adversaires plus haut pour repartir avec les quatre points et surtout, démonter qu'on était pas deuxième de DH par hasard. Mais bon, on va retenir les quatre points et notre accession officielle."
Comme prévu, la montée est au bout du chemin. Un mot sur la saison d’Ain Sud Foot ?
"Oui, et on voit enfin le bout du tunnel car la saison a été longue. C'est compliqué tous les week-end en DH. La montée était bien l'objectif de début de saison et le groupe avait été constitué pour cela. Mais il fallait que la mayonnaise prenne. Ça a fonctionné, malgré une période difficile d'octobre à décembre. La trêve hivernale nous a alors fait du bien. On a remis les choses a plat et on s'est remis au boulot, sachant qu'on avait su rester solidaire durant ces moments compliqués. Je retiendrais que dans la vie, on a rien sans rien et que cette montée doit au travail de tous et de tous les instants, des joueurs aux staff en passant par les supporters qui ont toujours cru en nous."
Quelles ont été les clés de la réussite ?
"Un peu de tout. Notre travail, notre état d'esprit, la solidarité, notre assiduité aux entraînements... Mais je pense que c'est arrivé parce que nous même avons cru en nous. On savait qu'on allait monter et tout le monde y a cru du départ. Cet objectif commun et cette foi en nous nous ont permis d'aller chercher cette montée."
Ain Sud Foot 2017-208
A 34 ans, tu vis une drôle de fin de carrière avec un repositionnement comme défenseur latéral, toi, le pichichi, en plus du brassard. Explique.
"L'année dernière, en fin de saison, j'ai eu une petite discussion avec Hervé Yvars. Je lui ai demandé de me repositionné comme latéral droit, un poste que je voulais occuper pour ma fin de carrière. Sinon, à 34 ans, je pense que les jambes sont toujours présentes. Et ce poste demande demande beaucoup de concentration et d'aller-retours pour participer offensivement et être capable de se replacer rapidement. Mais bon, avec l'équipe qu'on avait cette saison, il était fait pour moi (rires). Concernant les titres de pichichi, c'est du passé. Je les laisse aux jeunes et la brassard, ça se mérite... quand on est bon et qu'on à 34 ans ! Sérieusement, ce brassard, c'est le choix du coach et je suis en second quand capitaine Achour Betahar est suspendu. Voilà l'explication."
Tu continus la saison prochaine ?
"Bien sur que je vais continuer le foot l'année prochaine. Pourquoi j'arrêterais ? Je me sens bien et j'ai toujours l'âme d'un compétiteur. Je continuerais jusqu'à ce que mes jambes mes disent stop."
A Ain Sud ou ailleurs ? Tu dois avoir moins de proposition aujourd’hui. Ca fait quoi ?
"On sait jamais de quoi demain sera fait et pas mal de clubs cherchent des joueurs de 34 ans pour leur expérience (rires). Mais je laisse mes agents en discuter avec Ain sud. Je vais d'abord prendre des vacances du foot après le dernier match et me reposer en profitant de ma famille. Je le répète, mes agents vont s'occuper de tout ça et on verra à mon retour."
Le mot de la fin pour toi…
"Je voulais remercier le staff, les frères Yvars, les supporters pour leur présence durant toute la saison. Nous avons écrit l'histoire du club avec cette accession en National 3. Et je suis fier de faire partie du groupe qui a réussi cette performance."
Propos recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
"L'année dernière, en fin de saison, j'ai eu une petite discussion avec Hervé Yvars. Je lui ai demandé de me repositionné comme latéral droit, un poste que je voulais occuper pour ma fin de carrière. Sinon, à 34 ans, je pense que les jambes sont toujours présentes. Et ce poste demande demande beaucoup de concentration et d'aller-retours pour participer offensivement et être capable de se replacer rapidement. Mais bon, avec l'équipe qu'on avait cette saison, il était fait pour moi (rires). Concernant les titres de pichichi, c'est du passé. Je les laisse aux jeunes et la brassard, ça se mérite... quand on est bon et qu'on à 34 ans ! Sérieusement, ce brassard, c'est le choix du coach et je suis en second quand capitaine Achour Betahar est suspendu. Voilà l'explication."
Tu continus la saison prochaine ?
"Bien sur que je vais continuer le foot l'année prochaine. Pourquoi j'arrêterais ? Je me sens bien et j'ai toujours l'âme d'un compétiteur. Je continuerais jusqu'à ce que mes jambes mes disent stop."
A Ain Sud ou ailleurs ? Tu dois avoir moins de proposition aujourd’hui. Ca fait quoi ?
"On sait jamais de quoi demain sera fait et pas mal de clubs cherchent des joueurs de 34 ans pour leur expérience (rires). Mais je laisse mes agents en discuter avec Ain sud. Je vais d'abord prendre des vacances du foot après le dernier match et me reposer en profitant de ma famille. Je le répète, mes agents vont s'occuper de tout ça et on verra à mon retour."
Le mot de la fin pour toi…
"Je voulais remercier le staff, les frères Yvars, les supporters pour leur présence durant toute la saison. Nous avons écrit l'histoire du club avec cette accession en National 3. Et je suis fier de faire partie du groupe qui a réussi cette performance."
Propos recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
Hervé N’SILU
Né le 01/09/82 à Kinshasa (RD Congo)
Job : Gestionnaire de paie
Parcours : AS Brignais, AS Saint-Priest, FC Limonest, AS Saint-Priest, Chassieu Décines FC, FC Vaulx, US Millery Vourles, Ain Sud Foot
Né le 01/09/82 à Kinshasa (RD Congo)
Job : Gestionnaire de paie
Parcours : AS Brignais, AS Saint-Priest, FC Limonest, AS Saint-Priest, Chassieu Décines FC, FC Vaulx, US Millery Vourles, Ain Sud Foot