Brice, peux-tu nous expliquer la circonstance de la renaissance l'AS Pusignan ?
"Je ne tiens pas trop à m'étendre sur le sujet. Tout ce que je peux dire, c'est que le club de Pusignan a perdu trois ans de sa vie associative, des équipes de jeunes et une formation fanion en excellence. Maintenant, il faut tout reconstruire sans brûler les étapes. Et la renaissance est là, grâce à une poignée de personnes fidèles aux valeurs de l'AS Pusignan et qui essayent de reconstruire le Pusignan que j'ai quitté il y a six ans. Mon avantage est de ne pas avoir connu la fusion."
Et celle de ta venue ?
"En fait, je n'ai pas trop hésité quand on m'a proposé, même si tout était à refaire. J'avais décidé d'arrêter et de souffler un peu car les trois dernières années à Ain sud avaient été magiques sportivement parlant, mais épuisantes humainement. Et c'est en apprenant mon arrêt qu'un ancien collègue de Pusignan m’a appelé et m'a dit : "J'ai entendu dire que tu arrêtais. On a besoin de toi si ça t’intéresse... On va remonter l'ASP". Il a juste fallu dire à ma femme que finalement je n'arrêtais pas (rires). Me voilà donc responsable des équipes seniors de l'AS Pusignan. Et dans ma tête, je me suis mis le challenge pour faire aussi bien que mon père pour ce club, à savoir monter de la Deuxième série (D4) à l'excellence (D1)."
Ça n’est pas trop compliqué d'entraîner ce niveau quand on a connu la PHR avec Ain Sud Foot ?
"On ne peut pas comparer un club comme Ain Sud Foot et l’ASP. Les niveaux font que les joueurs n’ont pas les mêmes contraintes. Il faut donc s’adapter. On s’est retrouvé avec cinquante joueurs en début de saison, d’où la création d’une troisième équipe. Et on ne va pas se le cacher, un joueur de district veut avant tout jouer au ballon. Mais ce que j’aime dans mon rôle de coach, c’est que les gars kiffent mes entraînements, même si c’est du physique. Alors, je me répète, on s’adapte (rires)."
"Je ne tiens pas trop à m'étendre sur le sujet. Tout ce que je peux dire, c'est que le club de Pusignan a perdu trois ans de sa vie associative, des équipes de jeunes et une formation fanion en excellence. Maintenant, il faut tout reconstruire sans brûler les étapes. Et la renaissance est là, grâce à une poignée de personnes fidèles aux valeurs de l'AS Pusignan et qui essayent de reconstruire le Pusignan que j'ai quitté il y a six ans. Mon avantage est de ne pas avoir connu la fusion."
Et celle de ta venue ?
"En fait, je n'ai pas trop hésité quand on m'a proposé, même si tout était à refaire. J'avais décidé d'arrêter et de souffler un peu car les trois dernières années à Ain sud avaient été magiques sportivement parlant, mais épuisantes humainement. Et c'est en apprenant mon arrêt qu'un ancien collègue de Pusignan m’a appelé et m'a dit : "J'ai entendu dire que tu arrêtais. On a besoin de toi si ça t’intéresse... On va remonter l'ASP". Il a juste fallu dire à ma femme que finalement je n'arrêtais pas (rires). Me voilà donc responsable des équipes seniors de l'AS Pusignan. Et dans ma tête, je me suis mis le challenge pour faire aussi bien que mon père pour ce club, à savoir monter de la Deuxième série (D4) à l'excellence (D1)."
Ça n’est pas trop compliqué d'entraîner ce niveau quand on a connu la PHR avec Ain Sud Foot ?
"On ne peut pas comparer un club comme Ain Sud Foot et l’ASP. Les niveaux font que les joueurs n’ont pas les mêmes contraintes. Il faut donc s’adapter. On s’est retrouvé avec cinquante joueurs en début de saison, d’où la création d’une troisième équipe. Et on ne va pas se le cacher, un joueur de district veut avant tout jouer au ballon. Mais ce que j’aime dans mon rôle de coach, c’est que les gars kiffent mes entraînements, même si c’est du physique. Alors, je me répète, on s’adapte (rires)."
« Etre champion en fin de saison pour Toto… »
Ton équipe est quasiment assurée de monter en D4 après dix-sept journées et surtout, possède la meilleure attaque du district avec quatre-vingt-dix-neuf buts. Explique ?
"J’ai déjà un groupe de qualité avec un bon mixte d’anciens et des petits jeunes. Mais même si nous sommes en bonne position, on doit rester vigilant car le FC Saint-Fons nous talonne encore. On s’était fixé comme objectif en début de saison d’être champion et de passer la barre des cent buts. Un titre est un titre et ça serait le premier de l’histoire du club, peu importe le niveau."
Après la D4, on suppose que l'objectif sera de continuer à grimper les échelons. Quelle est l'ambition du club sportivement parlant ?
"C'est clair, l'objectif sera encore de monter la saison prochaine, aussi pour la réserve. Pour cela, il nous faudra compter sur des joueurs assidus et impliqués dans la vie du club. C'est pour moi très important et quelque chose qui se perd de nos jours. Notre but est d'être en D2 dans trois ans et de continuer de grandir ensuite, avec en plus l’arrivée d’un nouveau terrain pour fin mai. Les jeunes aussi sont très importants pour les dirigeants de l’AS Pusignan."
Le mot de la fin pour toi...
"Tout d’abord, merci pour l’exposition à travers cette interview. C’est important et valorisant pour toutes les personnes qui bossent en sous-marin dans les clubs et qui font un travail de titans. Chez nous, je pense à Salvatore Sciandra, dit Toto, qui est l’exemple du dirigeant qui met tout en œuvre pour que tout se passe bien chaque week-end en assurant une parfaite gérance du club. Et comme je le répète souvent aux joueurs, s’il y en a un pour qui nous devons être champions en fin de saison, c’est bien lui !"
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
"J’ai déjà un groupe de qualité avec un bon mixte d’anciens et des petits jeunes. Mais même si nous sommes en bonne position, on doit rester vigilant car le FC Saint-Fons nous talonne encore. On s’était fixé comme objectif en début de saison d’être champion et de passer la barre des cent buts. Un titre est un titre et ça serait le premier de l’histoire du club, peu importe le niveau."
Après la D4, on suppose que l'objectif sera de continuer à grimper les échelons. Quelle est l'ambition du club sportivement parlant ?
"C'est clair, l'objectif sera encore de monter la saison prochaine, aussi pour la réserve. Pour cela, il nous faudra compter sur des joueurs assidus et impliqués dans la vie du club. C'est pour moi très important et quelque chose qui se perd de nos jours. Notre but est d'être en D2 dans trois ans et de continuer de grandir ensuite, avec en plus l’arrivée d’un nouveau terrain pour fin mai. Les jeunes aussi sont très importants pour les dirigeants de l’AS Pusignan."
Le mot de la fin pour toi...
"Tout d’abord, merci pour l’exposition à travers cette interview. C’est important et valorisant pour toutes les personnes qui bossent en sous-marin dans les clubs et qui font un travail de titans. Chez nous, je pense à Salvatore Sciandra, dit Toto, qui est l’exemple du dirigeant qui met tout en œuvre pour que tout se passe bien chaque week-end en assurant une parfaite gérance du club. Et comme je le répète souvent aux joueurs, s’il y en a un pour qui nous devons être champions en fin de saison, c’est bien lui !"
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
Brice MORALES
Né le 16 octobre 78 à Lyon 8ème
Marié, deux filles (10 et 8 ans)
Job : Chargé d’études chez Desautel
Parcours joueur : US Meyzieu, AS Pusignan
Parcours éducateur : AS Pusignan, Ain Sud Foot (6 saisons), AS Pusignan
Né le 16 octobre 78 à Lyon 8ème
Marié, deux filles (10 et 8 ans)
Job : Chargé d’études chez Desautel
Parcours joueur : US Meyzieu, AS Pusignan
Parcours éducateur : AS Pusignan, Ain Sud Foot (6 saisons), AS Pusignan