Kevin, comment ça se passe pour ta première expérience avec une équipe fanion senior ?
"Très bien. Cette première expérience a été facilitée par le fait que je connaissais déjà de nombreux joueurs pour les avoir entraîner par le passé en catégorie de jeunes, mais également par la mentalité irréprochable des nouveaux. Les joueurs ont rapidement adhéré à ce que nous avons pu leur proposer et leur demander dans les différentes dominantes. Le travail effectué par Romain Paturel sur les dernières années était de grande qualité. Il suffisait simplement de poursuivre tout ce qui était fait."
Tu as 31 ans. Comment tu t’y prend pour coacher des joueurs à peine plus jeunes que toi… parfois plus âgés ?
"Je ne me suis jamais posé cette question (rires). Quel que soit l’âge, je pense que dès l’instant où le coach fait preuve de justesse dans ses choix et que la qualité des séances permet aux joueurs de s’éclater et prendre du plaisir, il devient beaucoup plus facile de gagner en crédibilité auprès du groupe. Puis, l’objectif après cela, est de conserver un maximum de proximité avec les joueurs tout en évitant bien évidemment la relation copain-copain. Pour cela nous les suivons de manière régulière au travers d’entretiens individuels et en multipliant les temps d’échanges avant ou après les séances."
Rappelle-nous quel était l’objectif de début de saison fixé par le club et les moyens mis à ta disposition ?
"L’objectif fixé par le club était tout d’abord de constituer un groupe senior dans son ensemble et de l’encadrer de la meilleure des manières. Pour cela le club met de gros moyens humains à disposition. Ensuite, l’idée forte est d’avoir un haut niveau d’exigence sur le groupe R2-R3 afin de tirer le meilleur de nos joueurs à fort potentiel et de performer chaque week-end. Après, oui, l’objectif du club est bien évidemment de retrouver le plus haut niveau régional dans les deux ou trois prochaines années. Mais nous cherchons avant tout à bien travailler, avancer à notre rythme plutôt que d’aller trop vite et bâtir une équipe de joueurs aux motivations décalées pour ne pas dire pécuniaires. A l’heure actuelle 50% de l’effectif du groupe 1-2 était au minimum en U17 au club, sachant que ce pourcentage se situe aux alentours de 70% sur notre groupe 3-4. Cela nous apporte de vraies garanties au niveau de l’état d’esprit général du groupe."
"Très bien. Cette première expérience a été facilitée par le fait que je connaissais déjà de nombreux joueurs pour les avoir entraîner par le passé en catégorie de jeunes, mais également par la mentalité irréprochable des nouveaux. Les joueurs ont rapidement adhéré à ce que nous avons pu leur proposer et leur demander dans les différentes dominantes. Le travail effectué par Romain Paturel sur les dernières années était de grande qualité. Il suffisait simplement de poursuivre tout ce qui était fait."
Tu as 31 ans. Comment tu t’y prend pour coacher des joueurs à peine plus jeunes que toi… parfois plus âgés ?
"Je ne me suis jamais posé cette question (rires). Quel que soit l’âge, je pense que dès l’instant où le coach fait preuve de justesse dans ses choix et que la qualité des séances permet aux joueurs de s’éclater et prendre du plaisir, il devient beaucoup plus facile de gagner en crédibilité auprès du groupe. Puis, l’objectif après cela, est de conserver un maximum de proximité avec les joueurs tout en évitant bien évidemment la relation copain-copain. Pour cela nous les suivons de manière régulière au travers d’entretiens individuels et en multipliant les temps d’échanges avant ou après les séances."
Rappelle-nous quel était l’objectif de début de saison fixé par le club et les moyens mis à ta disposition ?
"L’objectif fixé par le club était tout d’abord de constituer un groupe senior dans son ensemble et de l’encadrer de la meilleure des manières. Pour cela le club met de gros moyens humains à disposition. Ensuite, l’idée forte est d’avoir un haut niveau d’exigence sur le groupe R2-R3 afin de tirer le meilleur de nos joueurs à fort potentiel et de performer chaque week-end. Après, oui, l’objectif du club est bien évidemment de retrouver le plus haut niveau régional dans les deux ou trois prochaines années. Mais nous cherchons avant tout à bien travailler, avancer à notre rythme plutôt que d’aller trop vite et bâtir une équipe de joueurs aux motivations décalées pour ne pas dire pécuniaires. A l’heure actuelle 50% de l’effectif du groupe 1-2 était au minimum en U17 au club, sachant que ce pourcentage se situe aux alentours de 70% sur notre groupe 3-4. Cela nous apporte de vraies garanties au niveau de l’état d’esprit général du groupe."
"Le groupe est resté extrêmement investi et a redoublé d’efforts..."
Et alors, comment juges-tu ta première partie de saison ?
"Malgré un début poussif avec un point sur six possibles lors des deux premiers matchs, l’équipe est parvenue à augmenter considérablement son niveau de performance pour finir l’année 2018 en grande forme. Je pense que notre mauvais début de saison est lié aux nombreuses blessures survenues en fin de préparation. Cela a généré de nombreux changements de joueurs ainsi qu’un manque de stabilité par rapport à ce qui a été mis en place lors des matchs amicaux. Malgré cela, le groupe est resté extrêmement investi et a redoublé d’efforts pour aller chercher nos premières victoires."
Qu’est-ce qui vous a concrètement manque pour être à la lutte pour la montée ?
"Je te répondrais le 4 Juin en fonction de notre deuxième partie de saison et celle de nos concurrents directs !"
L’AS Misérieux-Trévoux c’est ton club… à vie ?
"C’est mon club depuis 20 ans mais également mon employeur depuis 9 saisons. Etant donné que c’est mon activité professionnelle, je ne peux malheureusement pas dire que ce sera mon club à vie. Je me sens très bien ici, je connais et apprécie fortement l’ensemble des personnes du club mais bien évidemment que j’aspire un jour ou l’autre à découvrir autre chose. Mais je ne Je ne ferai pas n’importe quoi. Si le projet sportif et professionnel proposé est supérieur à celui que j’ai actuellement, je réfléchirai très sérieusement de mon côté."
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
"Malgré un début poussif avec un point sur six possibles lors des deux premiers matchs, l’équipe est parvenue à augmenter considérablement son niveau de performance pour finir l’année 2018 en grande forme. Je pense que notre mauvais début de saison est lié aux nombreuses blessures survenues en fin de préparation. Cela a généré de nombreux changements de joueurs ainsi qu’un manque de stabilité par rapport à ce qui a été mis en place lors des matchs amicaux. Malgré cela, le groupe est resté extrêmement investi et a redoublé d’efforts pour aller chercher nos premières victoires."
Qu’est-ce qui vous a concrètement manque pour être à la lutte pour la montée ?
"Je te répondrais le 4 Juin en fonction de notre deuxième partie de saison et celle de nos concurrents directs !"
L’AS Misérieux-Trévoux c’est ton club… à vie ?
"C’est mon club depuis 20 ans mais également mon employeur depuis 9 saisons. Etant donné que c’est mon activité professionnelle, je ne peux malheureusement pas dire que ce sera mon club à vie. Je me sens très bien ici, je connais et apprécie fortement l’ensemble des personnes du club mais bien évidemment que j’aspire un jour ou l’autre à découvrir autre chose. Mais je ne Je ne ferai pas n’importe quoi. Si le projet sportif et professionnel proposé est supérieur à celui que j’ai actuellement, je réfléchirai très sérieusement de mon côté."
Recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
Kevin GARNIER
Né le 20/12/1987 à Villefranche sur Saône
Job : Educateur sportif
Parcours joueur : US Ambérieux en Dombes, AS Misérieux-Trévoux
Parcours éducateur : AS Misérieux-Trévoux (17ème saison)
Né le 20/12/1987 à Villefranche sur Saône
Job : Educateur sportif
Parcours joueur : US Ambérieux en Dombes, AS Misérieux-Trévoux
Parcours éducateur : AS Misérieux-Trévoux (17ème saison)